09 Juil Le guide des bonnes pratiques de l’embouteillage à façon
Comment réussir son embouteillage à façon ?
Ce guide a été rédigé à l’initiative de la FFLOI (la Fédération Française des Laboratoires Œnologiques Indépendants) et en collaboration avec l’APREM (l’Association pour la Promotion de l’Embouteillage Mobile). Il est destiné aux vignerons qui confient le conditionnement de leurs vins à un prestataire d’embouteillage mobile. Il vise à améliorer l’organisation et l’articulation entre les différents intervenants (vignerons, laboratoires d’œnologie conseil et prestataires de service) pour que la mise en bouteilles respecte et mette en valeur toutes les qualités originelles du vin.
Il permet aussi de s’assurer que les différentes étapes essentielles au bon déroulement d’une mise en bouteille sont bien réalisées.
1. La préparation & l’analyse de mise en bouteille
La préparation du vin au conditionnement a pour but d’amener progressivement un vin brut à un niveau de stabilité adapté aux caractéristiques du vin et à sa destination commerciale. La réussite de l’embouteillage dépend donc en premier lieu d’une préparation adaptée et soignée.
La connaissance des paramètres analytiques usuels, ainsi que ceux pouvant révéler un risque d’instabilité, sont indispensables à la bonne maîtrise de l’équilibre du vin et de sa stabilisation spécifique.
2. L’organisation logistique du chantier
L’organisation de la mise en bouteille est un second point stratégique avec notamment le choix des prestataires d’embouteillage et de matières sèches.
La coordination du travail entre les différents opérateurs sera une des clés de la réussite.
3. Le jour J : le tirage
Dernière opération œnologique, la mise en bouteilles fixe irréversiblement l’état et le devenir d’un vin.
Un certain nombre de précautions particulières sont rappelées pour préserver sa qualité originelle.
4. L’autocontrôle de la mise et la certification du produit
Depuis la réforme des agréments (R(CE) n° 1234/2007), l’opérateur est responsable des produits qu’il met en marché. C’est l’auto-responsabilité de l’opérateur. Cela signifie qu’il doit s’assurer que les bouteilles commercialisées :
- répondent aux exigences de la réglementation européenne en vigueur (606/2009, 203/2012,…),
- correspondent aux cahiers des charges concernés (AOP/IGP) et aux labels privés choisis,
- satisfont aux exigences de sécurité alimentaire (ensemble des textes du «Paquet hygiène »).
Vous l’aurez compris, ce guide est le vade-mecum pour vos mises en bouteilles !!
Pour le consulter, il suffit de cliquer sur le lien suivant : http://upload.labonatoli.fr/voirliens/embouteillage_FFLOI.pdf
Vos œnologues restent également à votre disposition si des questions persistent.